Dans un communiqué diffusé par leur porte-parole Zabiullah Mujahid, les insurgés « demandent » à leurs combattants de s'opposer « contre l'imposture de ce processus théâtral dans toute la mesure de leurs capacités ».
« Pour éviter que nos compatriotes ne subissent des pertes (…), ils doivent éviter les rassemblements qui pourraient devenir des cibles potentielles », ont-ils menacé.
« Excellents progrès » dans les négociations
Cette annonce survient alors que les États-Unis et des représentants des insurgés mènent un huitième round de négociations à Doha. L'émissaire américain Zalmay Khalilzad s'est félicité lundi soir des « excellents progrès » entre les deux parties.
Le porte-parole politique des talibans, Suhail Shaheen, a lui aussi observé mardi que « d'excellents progrès » avaient été réalisés, lors d'un entretien avec l'AFP. « Nous sommes en train de discuter des derniers points restants et l'accord de paix sera conclu. Nous déciderons ensuite de la date de l'annonce de l'accord », a-t-il poursuivi.
Présidentielle incertaine
La campagne pour l'élection présidentielle a été officiellement ouverte le 28 juillet. Dix-sept candidats restent en lice pour le scrutin dont le chef de l'État sortant est le favori. Prévue initialement fin avril, la présidentielle du 28 septembre a été reportée à deux reprises.
Sa tenue est cependant toujours incertaine alors que pourraient ensuite s'ouvrir en Norvège - si un accord américano-taliban est signé à Doha - des pourparlers de paix entre les insurgés et des représentants du gouvernement de Kaboul.
(avec AFP)