Avec notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
Depuis Pondicherry à l’extrême sud jusqu’à l’Assam au nord-est, en passant par le Maharashtra à l’ouest, 95 sièges sont renouvelés ce jeudi, sur les 543 que compte la chambre basse du Parlement.
Quelques violences ont éclaté dans la région du Bengale où le parti laïc de la cheffe du gouvernement régional, Mamata Banerjee, s’oppose avec virulence à la formation nationaliste hindoue du BJP.
Le Cachemire, principal théâtre des affrontements
Mais c’est surtout la région séparatiste du Cachemire qui a vu les affrontements les plus sérieux : des jeunes ont jeté des pierres aux forces de sécurité postées pour garder les bureaux de vote, dans un geste de défiance récurrent envers le gouvernement central.
Les violences sont aussi verbales : la commission des élections a ainsi interdit depuis deux jours au chef du gouvernement de l’Uttar Pradesh de faire campagne. Car ce moine-politicien extrémiste hindou, Yogi Adityanath, avait comparé l’islam à un virus qu’il fallait combattre.
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