Au lendemain de sa première comparution devant la justice, Carlos Ghosn, 64 ans, s'est vu signifier son maintien en détention, dans un communiqué laconique.
Ses avocats avaient déposé une procédure pour obtenir sa libération, mais la justice japonaise estime qu'il existe un risque de fuite et d'altération des preuves.
L'ancien numéro un de l'alliance entre les constructeurs Renault, Nissan et Mitsubishi a été mis en examen le 10 décembre.
On l'accuse d'avoir dissimulé des revenus aux autorités boursières de l'archipel nippon. Il pourrait également être inculpé pour abus de confiance vendredi, date à laquelle prend fin sa garde à vue.
Aux yeux du parquet, Carlos Ghosn aurait tenté de faire couvrir par Nissan « des pertes sur des investissements personnels », 1,85 milliard de yens, lors de la crise financière de 2008.
Mardi, le capitaine d'industrie a réfuté point par point les accusations, se déclarant « faussement accusé et détenu de manière injuste ».
L'avocat de l'homme d'affaires, Motonari Otsuru, estime que le Libano-Brésilo-Français risque de rester en détention jusqu'à son procès, dans plusieurs mois.
Avec agences