Signé en février 2016, sous la présidence de Barack Obama l'accord de libre-échange transpacifique ou TPP a bien failli disparaitre. Après plusieurs années de négociation les 12 pays étaient parvenus à la signature d'un accord qui prévoyait d'englober 40 % du PIB mondial et environ 25 % du commerce international. Mais l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche a marqué un sérieux coup d'arrêt à ce traité. Washington a en effet annoncé s'en retirer, juste avant son entrée en vigueur.
Désarçonné par l'absence de la première puissance économique mondiale, le Japon a décidé de mener le projet à terme, car la vitalité de son concurrent chinois pousse l'archipel à développer ses échanges commerciaux avec les autres pays de la zone. Tokyo espère une hausse de 1,5 % de son PIB, d'autant que ses deux rivaux, la Chine et la Corée du Sud, ne figurent pas dans l'accord.
Désormais appelé Partenariat transpacifique global et progressiste, ce nouvel accord est pratiquement identique au projet initial, sans les dispositions portant sur la propriété intellectuelle voulues par les Etats-Unis, il sera signé ce jeudi par les 11 pays.
Toutefois, l'absence des Etats-Unis rend l'accord moins ambitieux, il n'englobera pas plus de 18 % du PIB mondial.