Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
Avant même de fouler le sol chinois, Rex Tillerson a tenté de déminer le terrain. Son porte-parole a affirmé que la Chine avait « fait des pas énormes dans la bonne direction » en appuyant les sanctions de l'ONU.
Cette fois, Donald Trump semble épauler son secrétaire d'Etat, contrairement à une précédente visite en mars dernier. A la veille de l'arrivée de Rex Tillerson à Pékin, le président américain avait tweeté : « La Chine a PEU fait pour aider ! » (dans le dossier nord-coréen). Le message n'avait pas manqué d'irriter les diplomates chinois. Mais hier, Donald Trump a « applaudi » Pékin pour avoir rompu tout lien bancaire avec Pyongyang.
Rex Tillerson abordera certainement avec ses interlocuteurs la question du charbon nord-coréen, dont Pékin a importé 1,6 million de tonnes en août, alors que ces importations sont interdites par l'ONU depuis février dernier.
Renforcer les sanctions ? Renouer le dialogue ? Ou recourir à la force ? Washington et Pékin ont tout intérêt à trouver un terrain d'entente avant la première visite de Donald Trump en Chine, prévue en novembre.