Après l'adoption à l'unanimité au Conseil de sécurité de l'ONU de nouvelles sanctions sévères à l'encontre de la Corée du Nord, une initiative américaine, soutenue par Pékin et Moscou, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a voulu aller encore plus loin à Manille, en tentant d'isoler diplomatiquement le régime de Pyongyang, pour qu'il renonce à ses ambitions nucléaires.
Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a quant à lui donné la priorité au dialogue et préconisé au terme d'une rencontre avec son homologue nord-coréen Ri Yong-ho de relancer les discussions à 6, un processus gelé depuis 2009.
Autre sujet qui a largement dominé les rencontres du week-end et qui sera au coeur des discussions de sécurité régionale ce lundi : la domination chinoise en mer de Chine méridionale. Pékin en revendique la quasi-totalité et a renforcé ces dernières années sa présence dans cette mer stratégique.
Le Vietnam voulait durcir le ton face à Pékin, le Cambodge fidèle allié de la Chine était contre. Au final, l'Asean a adopté une feuille de route en vue de négocier un code de bonne conduite en mer de Chine du sud, un code qui ne verra le jour peut-être que dans quelques années.