Voilà quatre ans que le Japon et l’Union européenne travaillaient sur cet accord. Les négociations se sont accélérées ces dernières semaines. Ce mercredi 5 juillet à Bruxelles, la Commission européenne et le gouvernement japonais ont réglé les ultimes points de discorde. Des frictions concernant surtout les fromages français et les voitures japonaises qui, malgré l'accord, seront encore taxés très fortement à l’exportation. Les taxes sur ces produits seront levées d'ici quelques années.
Un point reste en suspens : celui du règlement des éventuels différends entre Etat et investisseurs. Il devra être réglé d'ici la signature du traité final, prévue avant la fin de l'année.
Le traité JEFTA, c'est son nom, concernera 99 % des échanges bilatéraux entre les signataires. Les enjeux sont importants : l'UE est le troisième partenaire commercial du Japon, alors que le Japon arrive en sixième position pour le Vieux Continent.
La signature de l'accord-cadre permet au Japon et à l'Union européenne d'envoyer un signal fort en faveur du libre-échange juste avant le sommet du G20, qui se tiendra à Hambourg vendredi et samedi. Comme un message à l'administration américaine, dont le discours protectionniste inquiète ses partenaires économiques.