Japon: une princesse impériale épouse un roturier et renonce à son titre

La princesse Mako, fille aînée du deuxième fils de l'empereur du Japon, quitte la famille impériale pour épouser un roturier. L'annonce officielle de ses fiançailles fait resurgir les craintes sur l'avenir de la plus ancienne famille régnante au monde. Menacée, à terme, d'une crise de succession, faute de voir naître des héritiers mâles, sauf à laisser monter des filles sur le throne du chrysanthème.

Avec notre correspondant à Tokyo,  Frédéric Charles,

En épousant un roturier rencontré à l’université, la princesse Mako va perdre son titre de princesse. Cette loi, qui ne s’applique qu’aux femmes, est controversée au Japon.

A l’image de la société japonaise, la famille impériale vieillit, ne se renouvelle plus et diminue. En forçant la princesse Mako à renoncer à son titre, la maison impériale se prive d’une chance de voir naitre des héritiers mâles. Pourtant, après le prince héritier, il n’y a plus qu’un seul garçon, âgé de dix ans.

La Constitution japonaise consacre l’égalité des sexes, sauf pour les membres de la famille impériale. En effet, seuls des garçons sont autorisés à monter sur le trône.

Pour éviter une crise de succession, des experts proposent d’autoriser les femmes à devenir impératrices. Ils recommandent également d’abolir cette loi controversée qui force les princesses à renoncer à leur titre. Une loi qui est d'autant plus contestée que, dans le passé, le Japon a connu des impératrices de grande qualité.

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