L’image est forte, on y voit des centaines de grosses baleines, à la peau laquée noire échouées sur la plage. Leurs yeux sont fermés et certaines ont la bouche entre ouverte. Elles sont affalées les unes tout près des autres, car les baleines pilotes vivent en groupe.
Mais les cétacés ne sont pas que sur le sable, il y a aussi des baleines mortes qui flottent dans l'eau et qui obstruent le chemin, de ce fait les volontaires ont du mal à reconduire les mammifères encore vivants vers le large. Les bénévoles ont toutefois réussi à renflouer la plupart d'entre eux et ont formé une chaîne humaine pour tenter de les empêcher de s’ensabler à nouveau.
Il s’agit du troisième plus important échouage de baleines jamais recensé en Nouvelle-Zélande, où de tels événements sont fréquents. Selon Andrew Lamason, directeur régional du service de protection de l’environnement, il n’existe pas d’explication scientifique certaine de ce comportement.
Toutefois, la géographie sous-marine du lieu pourrait être en cause. En effet, à Fare well Spit, il y a une grande quantité de sable en forme de crochet et les eaux sont peu profondes. Donc on peut penser qu’une fois que les baleines sont entrées dedans il est très difficile pour elles d’en ressortir.
→ A (re) écouter : Que nous disent les baleines ? (Autour de la question)