Principales divergences sur les cétacés : la chasse que mène le Japon tous les ans. Officiellement, au nom de la science. En réaction, Australiens et Néo-Zélandais veulent définir un processus rigoureux des programmes de pêche à des fins scientifiques.
D'autres pays chasseurs, comme la Norvège et l'Islande, n'entendent pas non plus abandonner une chasse commerciale bien ancrée dans leurs cultures respectives.
Depuis 1985, près de 50 000 baleines ont été tuées, que ce soit à des fins commerciales, pour des raisons scientifiques ou dans le cadre de permis accordés à des communautés traditionnelles en Amérique du Nord, en Russie, au Groënland et à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, dans les Caraïbes.
Pour les défenseurs de l'environnement, il s'agit de mettre fin à une pratique dont ils dénoncent la cruauté. Beaucoup de cétacés meurent en effet en mer après une longue agonie, des suites des blessures infligées par les harpons aux pointes explosives.
La Commission devra entre autres se prononcer sur la création d'un sanctuaire de vingt millions de kilomètres carrés dans l'Atlantique Sud. Selon Greepeace, ce serait une étape énorme dans la protection des baleines.