Pollution: une fin d’année dans le rouge pour Pékin

Depuis le vendredi 16 décembre et durant six jours, la grande mégalopole chinoise doit appliquer une série de mesures drastiques pour éviter que la vague de brouillard toxique qui s’est abattue sur la ville ne dure trop longtemps. La circulation alternée a été mise en place, certaines écoles sont fermées et, depuis hier, les usines sont à l’arrêt.

Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget

La municipalité de Pékin a dressé une liste de 1 200 usines qui doivent réduire ou cesser totalement leur production le temps de l’alerte. Dans cette liste, on trouve par exemple une raffinerie, un site sidérurgique ou encore une usine de fabrication de nouilles instantanées. Toutes se trouvent à proximité de la capitale chinoise et empoisonnent le ciel de Pékin.

Pour vérifier que les sociétés suivent bien les instructions, les autorités ont annoncé qu’une équipe d’inspection avait été dépêchée sur place. L’objectif est d’accélérer le programme de lutte contre la pollution mis en place vendredi dernier. Car malgré le niveau d'alerte, le niveau de pollution aux particules fines reste encore très élevé. Et aucune amélioration n’est prévue dans les deux prochains jours.

Au total, 22 villes du nord de la Chine sont en alerte rouge comme Pékin. Réduire la pollution est un enjeu énorme pour les autorités. D’après une étude, la pollution a été responsable de la mort d’1,6 million de Chinois l’année dernière.

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