Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
Une épaisse fumée noire s’échappe du toit de la centrale électrique de Dangyang. Cet après-midi, une forte déflagration semble avoir été causée par la rupture d’une conduite de vapeur sous pression.
Des images publiées sur le site internet du Quotidien du Peuple rappellent celles d’une autre catastrophe industrielle meurtrière : l’explosion de Tianjin, qui avait ravagé un quartier résidentiel du port commercial. C’était il y a tout juste un an, le 12 août 2015. Plus de 3 000 tonnes de produits chimiques, en partie hautement toxiques, étaient parties en flammes. 165 personnes avaient trouvé la mort.
À la veille du premier anniversaire de ce drame, un nouvel accident se rajoute donc au piètre bilan de la Chine, connue pour ses contrôles laxistes et le non-respect des lois en vigueur.
En mai dernier, une explosion avait ravagé un atelier de fabrication de batteries lithium dans la province du Jiangsu. En avril, à Shenzhen, une déflagration dans une usine qui produit de la poudre d’aluminium avait causé la mort de quatre personnes.