On la surnomme la « princesse de glace » à cause de son visage impassible. Sans parler de la ligne dure qu'elle tient face à la Corée du Nord, vue d'un mauvais oeil par son opposition.
En réponse aux essais nucléaires de son turbulent voisin, la présidente Park avait en effet fait fermer en février dernier la zone de Kaesong, le complexe industriel où des entreprises du Sud employaient des Nord-Coréens. Il s'agissait du seul projet de coopération qui subsistait encore entre les deux pays.
Bilan mitigé
La jeunesse sud-coréenne la boude également, inquiète de ses difficultés à trouver un emploi, alors que la politique gouvernementale a plutôt été de faciliter les licenciements. Ce mécontentement se ressent chez les électeurs. Les dernières législatives en avril dernier ont fait perdre au parti de Park Geun-hye sa majorité au Parlement. Le parti conservateur Saenuri l'a ensuite critiqué pour avoir imposé des candidats trop proches d'elle.
Le parti d'opposition Minjoo, est désormais en tête des sondages pour la présidentielle de décembre 2017. Cette tournée diplomatique est donc pour la présidente la dernière occasion de redorer un bilan mitigé.