Le syndicat des transporteurs a annoncé la reprise des barrages, coupant notamment les accès à Nouméa. Le président du gouvernement calédonien exige le retour à l'ordre et la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, s'interpose en appelant à la reprise du dialogue.
Le conflit s'enlise après trois semaines de négociations ratées alors que les transporteurs et certains mineurs réclament l'ouverture des exportations de minerais à faible teneur en nickel vers la Chine. En effet, ils espèrent ainsi compenser la baisse des exportations vers l'Australie et maintenir leur charge de travail.
A l'inverse, l'organe consultatif du commerce extérieur calédonien et les autorités politiques de Nouvelle-Calédonie s'y opposent, au nom du respect du schéma minier en vigueur. Il ne prévoit pas les exportations vers d'autres pays que les clients traditionnels du nickel calédonien, à savoir le Japon et l'Australie.
Le blocage des routes compromet dès à présent la rentrée scolaire : les internats, les établissements scolaires et l'université sont fermés en raison des incertitudes qui pèsent sur l'issue du conflit.