La marche, à laquelle ont participé plus de 200 personnes, pour la plupart des parents de lycéens, a été organisée entre la ville d'Ansan et la capitale Séoul, située à 35 kilomètres.
« Près d'un an s'est écoulé depuis la tragédie, et la présidente Park Geun-Hye n'a pas tenu sa promesse. Nous allons à Séoul pour avoir des nouvelles », a déclaré un représentant des familles de victimes. Deux jours plutôt, une cinquantaine de pères et mères de passagers décédés se sont rasé la tête en public, à Séoul, pour montrer leur deuil, mais aussi leur détermination d'obtenir une enquête réellement indépendante sur la catastrophe qui a fait, le 16 avril 2014, 304 victimes, dont 250 lycéens du même établissement.
Après des mois de querelles politiques, le Parlement sud-coréen a voté la constitution d'une commission d'enquête indépendante, mais les familles accusent le gouvernement de vouloir influencer ses travaux en attribuant les postes-clés.
La surcharge du navire et l'incompétence de l'équipage ont été mises en cause, mais aussi la lenteur des secours. Le capitaine du ferry naufragé a été condamné en novembre dernier à 36 ans de prison, trois autres gradés ont été condamnés à des peines allant de 15 à 30 ans de réclusion.