Serge Atlaoui est ouvrier soudeur. Il a été arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin de production d’ecstasy, près de Jakarta. Condamné à la peine capitale deux ans après et incarcéré dans une prison isolée, il crie son innocence.
Maître Richard Sédillot, l’avocat français de Serge Atlaoui, assure que son client est parti à Jakarta pour travailler dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique : « Serge Atlaoui a été embauché pour souder une machine. On ne lui avait jamais dit quel était l’usage qui serait fait de la machine. C’est une machine dont nous rapportons la preuve qu’elle a un usage très fréquent. C’est une machine qui sert dans l’industrie cosmétique, dans la fabrication d’un certain nombre de produits, mais ce n’est pas du tout une machine dont le but est de fabriquer des produits stupéfiants. »
Selon Maître Sédillot, les autorités françaises au plus haut niveau suivent de près la situation de Serge Atlaoui et sont déjà intervenues plusieurs fois pour tenter de faire plier l'Indonésie. Le 18 janvier dernier, six personnes ont été fusillées dans ce pays pour des affaires de drogue.