Avec notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
Les avancées dans le dossier du nucléaire civil seront certainement les plus importantes de cette visite d'Etat et devraient permettre à des entreprises américaines de construire des centrales en Inde. Pour cela, Barack Obama a accepté hier de déléguer les inspections des usines qui seront construites à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Les Etats-Unis insistaient, jusqu'à présent, pour les réaliser, une intrusion qui ne plaisait guère aux Indiens. Narendra Modi, de son côté, a assuré que l'Etat indien allait constituer un fonds conséquent pour assurer les opérateurs étrangers en cas d'accident.
En effet, le Parlement indien a adopté, il y a 4 ans, une loi qui permet de poursuivre en justice ces entreprises - une clause qui effraie ces investisseurs et a gelé la construction de plusieurs centrales par les compagnies américaines General Electrics et Westinghouse.
Cette garantie de l'Etat indien pourrait rapidement bénéficier à d'autres entreprises étrangères, et particulièrement à la française Areva. Cette dernière doit construire la plus grande centrale nucléaire du monde près de Bombay, mais elle a stoppé tous travaux à cause de cette crainte de poursuites en cas d'accident.