Avec notre correspondante à Manille, Marianne Dardard
« Etes-vous catholique ? » Voilà l'une des premières questions posées aux étrangers par les nombreux Philippins massés sur le passage du pape.
Né le même jour que Jean-Paul II, John-Paul Basili, 33 ans, est levé depuis 4 h du matin. Après avoir tenté de s'approcher de la cathédrale de Manille, il doit rebrousser chemin. Mais John-Paul espère tout de même apercevoir le cortège depuis l'avenue Padre Burgos. « Pareille occasion de voir personnellement le pape ne se présente qu'une seule fois dans sa vie, explique-t-il. C'est pourquoi je suis content de l'attendre, même s'il fait chaud et que cela dure plusieurs heures. Apercevoir son visage, son sourire. Cela suffit pour illuminer ma journée. »
Non loin, Kristhel Millera, 26 ans, est arrivée la veille. Comme beaucoup, elle apprécie la proximité du pape François, dans un pays où l'Eglise se définit d'abord comme celle des pauvres : « Il est argentin et la culture de son pays et la nôtre sont très proches, affirme-t-elle. Ses croyances également et c'est pourquoi chaque Philippin se sent proche de son cœur. »
Jusqu'à lundi, des millions de fidèles sont attendus.