Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
Ce n’est pas le conflit territorial avec le Japon, ni même les rivalités commerciales avec les Etats-Unis qui tourmentent le président chinois pendant la nuit.
« Ces derniers jours, la première chose que je fais après le réveil, c’est de regarder le ciel, en espérant qu’il y ait moins de pollution pour que nos chers invités puissent se sentir à l’aise, explique Xi Jinping. Grâce à nos efforts et au ciel qui nous aide, la qualité de l’air s’est beaucoup améliorée. Le « bleu Apec », comme disent certains, est merveilleux, mais c’est temporaire. Moi j’espère qu’avec nos efforts antipollution, Pékin et même toute la Chine vont revoir ce bleu, l’eau claire et la montagne verte pour que nos enfants puissent vivre dans un environnement sain. C’est une partie importante de notre rêve chinois ».
Pour réaliser son rêve au moins le temps du sommet, Xi Jinping a mis toute la ceinture industrielle de Pékin à l’arrêt, ce qui risque de plomber l’activité en novembre. Les villageois aux abords du lac Yangi ont interdiction de faire du feu alors que les températures la nuit frôlent le zéro degré. Les autorités leur ont promis des chauffages à gaz, plus propres, mais ils les attendent toujours.