Les 21 pays de l'Asie et du Pacifique, membres de l'Apec, se déclarent résolus à lutter contre la corruption en refusant de donner asile à ceux qui s'y sont livrés y compris en ayant recours à l'extradition. Un organisme de coopération dans ce but sera installé en Chine où une campagne anti-corruption est menée avec sévérité depuis 2012.
La Chine est tout particulièrement intéressée à cette coopération transnationale, car elle souhaite obtenir l'extradition des fonctionnaires corrompus qui ont fui, avec leur butin, vers l'Australie, le Canada, ou les Etats-Unis. Une opération baptisée « chasse aux renards ».
L'APEC va donc mettre en commun les moyens de traquer les personnes et de récupérer les biens détournés par des échanges d'information, une surveillance transfrontalière renforcée et une meilleure transparence financière pour détecter les affaires de corruption.
Cependant l'organisme chargé en Chine de lutter contre les détournements est accusé d'abus de pouvoir et de pratiquer sous ce prétexte des purges à caractère politique, sans que la justice puisse empêcher les excès.