Les autorités de Hong Kong promettent un nouveau round de négociations avec les étudiants mardi 21 octobre. Selon le numéro deux de l’exécutif, ces pourparlers seront diffusés en direct et se focaliseront sur la réforme constitutionnelle. Les manifestants demandent un scrutin libre et transparent pour élire leurs représentants, ce à quoi se refuse Pékin pour l’instant.
Dans une interview diffusée dimanche 19 octobre sur le site du gouvernement de Hong Kong, le chef de l’exécutif indique que le pouvoir central chinois a fait part de sa vive préoccupation tout en renouvelant sa confiance aux autorités locales. Pour Pékin comme pour le chef de l'exécutif, des organisations étrangères participent au mouvement. « Il y a forcément une participation de personnes et d’organisations qui ne sont pas de Hong Kong dans ces manifestations », a déclaré le chef de l’exécutif. « Ce n’est pas la première fois que ça arrive d’ailleurs. Des forces extérieures agissent depuis différentes parties du monde. Je ne peux pas rentrer dans les détails, mais ce n’est pas entièrement un mouvement local », a-t-il poursuivi.
Des forces hostiles venues de l’extérieur et accusées de manipuler les manifestants, l’argument n’est pas nouveau. Il semble en tous cas confirmer le peu de concessions auxquelles est prêt Pékin dans les négociations.