Les échanges commerciaux au cœur de la visite de Merkel en Chine

Crises en Ukraine, en Syrie et en Afrique, querelles autour de la politique nucléaire en Iran et dans la péninsule coréenne : dès ce samedi et durant trois jours, la chancelière allemande aura l’occasion d’évoquer tous ces sujets avec ses amis chinois. Mais comme à chaque visite, priorité sera donnée à la coopération économique - florissante - entre les deux pays.

Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt

Aucun autre dirigeant européen ne vient aussi souvent en Chine qu´Angela Merkel - c’est sa septième visite -, poussant à chaque fois un peu plus loin la coopération entre l’Allemagne, numéro un dans l’Union européenne et la deuxième puissance mondiale.

Aujourd'hui, la Chine est le deuxième plus important marché pour l'Allemagne en dehors de l'Europe et derrière les Etats-Unis. En 2013, des entreprises allemandes y ont vendu des biens pour une valeur totale de 67 milliards d'euros.

Siemens, Volkswagen, EADS : cette fois-ci encore, Angela Merkel vient avec une importante délégation de chefs d'entreprises.

Première étape : Chengdu, ville de 14 millions d’habitants. 160 entreprises allemandes y sont présentes. La chancelière visitera une usine Volkswagen et un centre d’accueil pour des enfants d’ouvriers migrants avant de s’envoler pour Pékin. C’est dans l’imposant Grand hall du peuple qu’aura lieu lundi le premier conseil économique germano-chinois, censé faciliter les échanges entre les deux pays. Même si l’âge d’or est terminé, avec une croissance chinoise au ralenti, l’Allemagne compte bien rester un partenaire de choix pour la Chine.

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