Drame du Rana Plaza: la filière textile s’engage pour la sécurité

En avril 2013, l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, un immeuble occupé par des ateliers textiles faisait plus de 1100 morts. Presque un an après, les responsables des institutions internationales, des entreprises, et le ministère du Commerce extérieur français, ont tenu ce 31 mars une réunion d'étape à Paris.

L'objectif de la réunion était d’évaluer les progrès effectués en faveur du renforcement des normes sociales et environnementales dans le commerce international.

Première constatation : les marques internationales, les sous-traitants et les fournisseurs se sentent de plus en plus concernés. La France a été l'un des premiers pays à poser les jalons de cette politique de responsabilisation dans la chaîne d'approvisionnement des géants du textile. Le Point de contact national de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a mis en place un cadre de référence.

« On part des principes directeurs de l’OCDE, que les entreprises doivent mettre en œuvre dans leur développement international, dans leurs achats, dans leurs exportations », explique ainsi Paul Hunsinger, président du PCN français.

Une centaine de marques a rejoint l'accord

Des engagements que les entreprises adoptent volontairement. Une centaine de marques a rejoint l'accord international visant à renforcer la sécurité des usines textiles au Bangladesh.

« L’accord met en commun les initiatives de plusieurs acteurs privés et des responsables publics pour traiter la question de la sécurité des bâtiments, confirme Jérôme Bédier, secrétaire général de Carrefour, l'un des signataires. On fait des audits, et on tire ensemble les conséquences des défaillances constatées.»

Cet accord international pourrait s'étendre à d'autres régions du monde. Une démarche d'achat responsable, désormais incontournable.

 → A (RE)LIRE : Bangladesh: des centaines de morts découverts dans les décombres de l'immeuble Rana Plaza de Dacca

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