Huit navires et dix avions militaires de sept nations participaient encore ce dimanche 30 mars aux recherches : l'Australie, la Chine, la Malaisie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et les Etats-Unis. La Malaisie reste responsable de l'enquête mais l’Australie y prend de plus en plus sa part. D’ailleurs, les opérations seront coordonnées par l'ancien chef des armées, Angus Houston, qui a été nommé ce dimanche 30 mars par le gouvernement australien. Il dirigera une nouvelle entité, basée à Perth qui aura pour mission de coordonner les recherches en mer, d'assurer la liaison avec toutes les parties prenantes des recherches et les familles des 239 personnes à bord, a expliqué le Premier ministre australien Tony Abbott. Rappelons que la manière dont la Malaisie a géré ce dossier a fait l'objet de nombreuses critiques.
Les recherches n'ont pas encore produit de résultat
La zone de recherche a été étendue cette fin de semaine pour couvrir une nouvelle zone plus vaste de 319 000 km², au sud-ouest des côtes australiennes. De nouveaux calculs de trajectoire ont estimé que l’avion aurait pu être à court de carburant et s’abîmer dans l’océan Indien plus tôt que ce qui avait été précédemment envisagé.
Mais à ce jour, rien de probant n'a encore été trouvé. Les objets flottants récupérés par les navires scrutant la mer ne provenaient pas du Boeing 777 de Malaysia Airlines mais seraient plutôt soit du « matériel de pêche » et/ou « des déchets qui flottent à la surface de l'océan » a indiqué dimanche un porte-parole de l'Autorité australienne de surveillance maritime.
Les images satellite fournies par plusieurs pays dont la Chine et la France avaient détecté ces derniers jours des dizaines d'objets flottants. L'examen des objets récupérés a révélé qu'aucun ne provenait de l'avion. Les conditions de leur récupération par les navires sont cependant périlleuses, notamment en raison du mauvais temps dans ces régions australes. Elles ont dû d'ailleurs être interrompues à plusieurs reprises depuis le début de la semaine.
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Chaque jour compte pour récupérer les boîtes noires de l'avion. Elles seules permettront d'identifier les raisons de l'accident. Elles émettent des signaux de localisation pendant une trentaine de jours. Or l'avion a disparu il y a maintenant trois semaines.