Plus de la moitié de la superficie de la France. Ce nouveau champ de recherche a été décalé vers le Nord-Est, à 1 800 kilomètres au large de la ville australienne de Perth. Depuis une semaine, les scientifiques ciblaient donc une mauvaise zone, plus de 1 000 kilomètres au Sud.
Comment en est-on arrivé à cette erreur ? En fait, selon l'Agence australienne de sécurité maritime et de nouvelles analyses radars, le Boeing 777 volait plus vite que ce qu'on avait initialement estimé. Et si la vitesse augmente, la consommation de carburant fait de même. Avec cette nouvelle information, les scientifiques ont conclu que la zone ou l'avion s'est abîmé devait être plus proche des côtes australiennes.
Parallèlement à ces analyses, des satellites français, thaïlandais et japonais ont révélé ces derniers jours la présence de plus de 300 objets flottants dans ce nouveau secteur. Le temps presse : il ne reste plus qu'une dizaine de jours pour localiser les boîtes noires avant qu'elles cessent d'émettre de signal de détresse.
Nouveau contact visuel avec de possibles débris
Ce vendredi, un avion militaire néo-zélandais a photographié ce qui pourrait bien être un débris de la carlingue. Il convient de rester prudent, car pour l'instant les enquêteurs n'ont que des contacts visuels avec ces objets flottants. Aucun des 6 navires dépêchés sur place n'est encore arrivé pour le vérifier.
Sur le cliché transmis ce vendredi par l'avion militaire néo-zélandais, on peut voir une plaque de couleur claire dérivant au beau milieu d'un océan bleu Klein. A priori, il pourrait s'agir d'un morceau du Boeing de la Malaysia Airlines, seulement, une petite bouée de pêche flotte à côté, soulevant l'hypothèse d'un débris de navire commercial. Pour le vérifier, il faut attendre que les navires arrivent sur place, dans la nuit de vendredi à samedi.