Avec notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
Les avocats de ces deux condamnés, âgés de 20 et 27 ans, ont affirmé dans ce recours que leur procès avait été mené de manière expéditive, sous la pression populaire, et que des aveux avaient été obtenus sous la torture.
La Cour suprême a donc suspendu leur récente condamnation par la cour d'appel jusqu'à une prochaine audience, fixée au 31 mars, qui se penchera sur le fond du dossier. Cela pourrait donc n'être qu'un répit temporaire, surtout que ces mêmes arguments avaient déjà été rejetés en première et deuxième instance.
Dans son jugement rendu jeudi dernier, la cour d'appel avait insisté sur le fait que ce viol collectif, commis avec une extrême violence, pouvait être considéré comme l'un des cas les plus rares qui méritaient la peine de mort.
Si la Cour suprême approuve finalement leur exécution à la fin du mois, les condamnés auront toujours le droit de demander une grâce présidentielle.