Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Comme pour tout en Chine, il y a les interdits et il y a la vraie vie, et dans la vraie vie, les dernières consoles Sony ou Microsoft étaient déjà présentent dans la plupart des magasins de jeux vidéo. La Nintendo DS étant pour sa part déjà autorisée dans une version destinée spécialement au marché chinois. Cette ouverture partielle du marché devrait toutefois rendre les machines à jouer plus accessibles aux gamers.
Une ouverture partielle, car sous conditions : les consoles devront être commercialisées via la zone de libre-échange de Shanghai, inaugurée en septembre dernier, pour ensuite être distribuées dans tout le pays. Autre condition : les consoles et surtout les jeux continueront de faire l’objet d’une validation préalable de l’organisme chargé de la censure au sein du ministère de la Culture. Est-ce un nouvel eldorado pour les marchands de consoles ?
Premier marché au monde
Oui, évidemment si on regarde la taille du marché chinois. Les restrictions de Pékin n’ont en effet jamais ralenti ici l’engouement des amateurs de jeux vidéo. Les joueurs chinois forment aujourd'hui le premier marché au monde pour ce qui est des jeux en ligne avec des cybercafés ouverts jour et nuit, quasi partout, et en tout cas dans la plupart des quartiers des grandes métropoles.
Reste à savoir maintenant, si les consommateurs seront prêts à mettre 60 euros - voir plus - dans un jeu, quand jusqu’à présent on trouvait sa copie pour moins de 1 euros. Et oui, la Chine reste aussi le plus grand marché noir du jeu vidéo !