La zone sud-coréenne de défense, contrairement à la zone chinoise, n’implique pas de restrictions pour les vols commerciaux, précise dans un communiqué le ministère de la Défense sud-coréen. Le porte-parole du ministère affirme également avoir pleinement expliqué la décision de l'extension de la zone aux pays concernés, en l'occurrence la Chine et le Japon.
Seul souci, et de taille, cette expansion de la zone sud-coréenne inclut désormais dans son périmètre deux îles situées au sud de la Corée du Sud ainsi qu'un rocher revendiqué par Pékin, mais contrôlé par Séoul.
Créée à l'origine en 1951 pendant la guerre de Corée, la zone de défense aérienne sud-coréenne, désormais élargie, va également chevaucher celle du Japon. Pour l'instant, ni Pékin ni Tokyo n'ont réagi.
Un téléphone rouge pour la mer de Chine
Vendredi dernier, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait déclaré que son pays «souhaitait maintenir ses communications avec la Corée du Sud sur la base de l'égalité et d'un respect mutuel». Mais la décision de Séoul de monter d'un cran dans la dispute que se livre la Chine, le Japon et la Corée du sud ne risque pas d'apaiser les tensions, bien au contraire.
L'idée émise samedi 7 décembre par Washington de mettre en place un téléphone rouge entre ces trois puissances afin de gérer les conflits diplomatiques semble, à l'heure actuelle, la seule solution pour tenter de mettre un terme aux tensions en mer de Chine.