Tepco veut réduire sa masse salariale en faisant appel au départ volontaire d'au moins un millier de salariés sur les 48 000 qu'emploie la compagnie japonaise d'ici au second semestre 2014.
Tokyo Electric Power qui gère plusieurs centrales nucléaires au Japon, dont celle de Fukushima, envisage aussi de se restructurer en divisant ses activités en plusieurs sociétés. Une des filiales pourrait être uniquement chargée de traiter les conséquences de l'accident nucléaire de mars 2011.
→ A (RE)LIRE : Fukushima: le plan à 360 millions des Japonais pour mettre fin au désastre
Cette réorganisation doit permettre une plus grande participation de l'Etat aux frais de décontamination du site et du stockage des déchets radioactifs. Déjà, depuis le tsunami, Tepco incapable de faire face à ses obligations, est quasiment passée sous la tutelle de l'Etat qui a déjà consacré 348 millions d'euros à la récupération d'une partie de l'eau contaminée des réservoirs de la centrale.
Mais la restructuration a également pour but de convaincre les banques privées de lui octroyer un crédit de près de quatre milliards d'euros afin de procéder au démantèlement de la centrale de Fukushima.