Le nouveau terminal international inauguré par le président srilankais en personne, lors d'une cérémonie retransmise en direct à la télévision, a coûté 380 millions d'euros payés par la Chine. Le port pourra accueillir les porte-conteneurs géants, et même les plus grands du monde, une première au Sri Lanka. Le site sera protégé par un nouveau brise-lames long de plus de 6 km et capable de résister à un tsunami.
Le terminal est détenu à 85% par l'entreprise publique chinoise China Merchant Holdings International, le reste étant aux mains de l'Autorité des ports du Sri Lanka (SLPA). La position géographique du pays a attiré les investisseurs chinois. Ces derniers ont déjà signé plusieurs contrats lucratifs dans la région. Depuis janvier dernier, le port pakistanais de Gwadar sur la mer d'Oman leur appartient.
Le terminal de Colombo permet à la Chine de prendre pied le long d'une route maritime stratégique entre l'Occident et l'Orient. La moitié du commerce mondial transite par cette route, et le Sri Lanka se trouve à mi-parcours.