Avec notre correspondant en Inde, Sébastien Farcis
L'homme est accusé, comme les quatre autres prévenus encore en vie, de viol collectif et de meurtre. Mais alors que ces derniers encourent la peine de mort, lui, âgé de 17 ans au moment des faits, ne peut être condamné qu'à trois ans de détention au maximum, dans un centre pour mineurs.
Cette clémence est inacceptable pour une grande partie du public indien, encore choqué par la cruauté de ce viol collectif. Surtout que le système de rééducation de ces mineurs s'avère inefficace, par manque de suivi et de personnel spécialisé. Le président d'un parti politique a ainsi demandé à la Cour Suprême la possibilité de pouvoir lever cette exception pour les mineurs qui commettent les crimes les plus graves.
Et ceci en considérant - comme le permettent les accords internationaux et ainsi que l'appliquent des pays comme la France - « la maturité émotionnelle et intellectuelle de l'accusé ». La Haute cour doit donner sa réponse le 14 août prochain, le tribunal pour mineurs a donc décidé ce lundi de reporter, pour la troisième fois consécutive, ce premier verdict dans cette affaire.