L'économie aura dominé la visite de M. Hollande au Japon

Le président français François Hollande achève une visite d’Etat de trois jours au Japon. Et il tire de ce voyage un bilan plutôt positif ; le chef de l’Etat a notamment reconnu son intérêt pour les orientations économiques prises sous l’impulsion du Premier ministre nippon qui privilégie une politique de relance plutôt que d’austérité.

Avec notre envoyée spéciale à Tokyo, Sophie Malibeaux

Le président Hollande termine ce séjour au Japon avec le sentiment d’avoir avancé à grands pas sur le plan du partenariat économique avec le Japon et d’avoir renoué les liens avec l'Archipel sur les plans culturel, scientifique et tout simplement humain.

Tout au long de sa visite avec le Premier ministre japonais, avec les grands patrons, face à la Chambre des représentants, puis face aux milieux d’affaires et jusqu’aux étudiants de l’Institut franco-japonais, le président français a martelé son credo en faveur de la croissance, apportant un soutien total au gouvernement japonais pour la politique menée sur les logiques budgétaires, monétaires, ainsi que sur les réformes structurelles. Avec insistance, il a prôné la confiance non seulement dans le partenariat entre les deux pays, mais aussi tout simplement dans l’avenir.

Le président Hollande se montre lui-même très confiant dans la mise en œuvre des grandes réformes qui devraient offrir, grâce à la reprise au Japon, une opportunité pour ses partenaires européens. C’est un pari sur l’avenir, un pari risqué. Pour l’instant, Shinzo Abe a agi efficacement en faveur d’un assouplissement monétaire par le biais de la Banque du Japon parce que celle-ci a décidé de suivre. Il faut encore que le secteur privé accepte d’endosser le rôle que le Premier ministre japonais aimerait lui voir jouer.

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