Dassault et le gouvernement indien négocient depuis janvier 2012 l'achat de 126 avions rafale dont 18 seraient livrés par le constructeur français et les 108 autres assemblés en Inde sous licence par Hindoustan aéronautics.
Mais voilà, Dassault ne souhaite pas engager sa responsabilité sur la centaine d'appareils qu'il n'aurait pas assemblé lui même, et demande la conclusion de deux contrats séparés. L'Inde, qui tient à ce transfert de technologie vers son industrie aéronautique nationale, s'y refuse.
12 à 20 milliards d'euros
Le consortium public indien fabrique déjà sous licence des appareils militaires britanniques et russes ainsi que des hélicoptères européens. Mais il a la réputation de ne pas tenir les délais en raison d'un fonctionnement lourd et bureaucratique.
Dassault craint que la tâche soit difficilement menée à bien. Et pourtant l'entreprise a tout interêt à ce que ce contrat soit finalement conclu car il est évalué entre 12 et 20 milliards de dollars. De plus l'achat par l'Inde de rafales contituerait la première vente à l'exportation de cet appareil pour le constructeur français.