Viol en Inde : après des tensions à l’ouverture, le procès se tient à huis clos

En Inde s’est ouvert, ce lundi 7 janvier 2013, le procès des accusés du viol collectif et du meurtre de l’étudiante de 23 ans, survenus dans un bus de New Delhi le 16 décembre 2012. Cinq des six hommes inculpés ont été présentés devant une cour spéciale pour les crimes sexuels, dans une ambiance très tendue. La salle d’audience, noire de monde, a dû être évacuée par les magistrats, qui ont ensuite prononcé une mesure exceptionnelle de huis clos pour tout le reste du procès.

Avec notre correspondant à Bombay, Sébastien Farcis

C’est un vrai chaos qui régnait ce lundi 7 janvier dans la salle d’audience de la cour de Saket, à New Delhi. La foule, comprenant des dizaines de journalistes et de membres d’associations, était si compacte que les cinq accusés n’ont pas pu y entrer. Les magistrats ont donc décidé d’interdire la présence de toute personne qui ne soit pas directement liée à ce procès, ainsi que la diffusion d’informations sur son déroulement jusqu’à la fin de la procédure.

Les cinq hommes inculpés, eux, ont fini par trouver deux avocats de la Cour suprême prêts à les défendre alors que les avocats du barreau de Saket ont encore une fois déclaré qu’ils se refusaient à le faire étant donné l’horreur des crimes commis. Cette première audience, consacrée à la présentation de l’énorme dossier d’instruction de près de 1 000 pages, aura duré environ une heure. Le procès reprendra le 10 janvier prochain.

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