C'est l'indicateur du face à face annuel entre Japonais et militants anti-pêche à la baleine : le nombre de cétacés et rorquals capturés que la flotte industrielle nippone affiche en fin de saison. Et cette année encore, les Japonais sont donc loin du compte, comparé à l'objectif affiché pour les 4 mois de campagne.
C’est donc un nouvel échec de cette pêche controversée, estampillée pêche « scientifique » par Tokyo, pour contourner le moratoire commercial en vigueur depuis 26 ans. La commission baleinière internationale sait pourtant parfaitement que le produit se retrouve en partie sur les étals des poissonneries, supermarchés et restaurants de l'archipel.
Cette pêche représente donc un tiers seulement, mais un tiers de trop pour les écologistes et singulièrement l'association Sea Shepherd, qui comme l'an dernier, a mené la lutte de défense des baleines de l'Antarctique. En pistant le bâtiment-usine japonais, en gênant les bâteaux-harponeurs qui l'accompagnent, dans un ballet tendu, souvent dangereux, dans des eaux tumultueuses et glacées, parsemées d'icebergs.