De notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Le 16 février en Corée du Nord sera désormais baptisé « le jour de l’étoile brillante », en hommage à l’astre qui -selon la mythologie officielle- serait apparu le jour de la naissance de Kim Jong-il.
Pour cet anniversaire, de nombreuses célébrations ont été organisées. A travers tout le pays, les Nord-Coréens ont déposé des fleurs devant les innombrables portraits du dirigeant disparu. Des sculptures, des timbres, et des pièces de monnaie à son effigie ont été également dévoilées.
A Pyongyang, la télévision d’Etat a montré le fils et successeur, Kim Jong-un s’incliner devant la dépouille embaumée de son père, entourée de généraux.
Kim Jong-un a entrepris de renforcer encore davantage le culte de la personnalité déjà extravagant dont bénéficiait son père.
Agé de moins de 30 ans, il entend ainsi asseoir sa propre légitimité, et donc consolider un pouvoir encore mal assuré.
Dans le cadre des opérations de propagande organisées pour cet anniversaire, un hélicoptère transportant le ministre nord-coréen du commerce se serait écrasé mardi, selon le site internet sud-coréen Daily NK. Le ministre et quatre autres officiels seraient morts.
En Corée du Sud, des transfuges ont marqué ce 70e anniversaire de la naissance de Kim Jong-il à leur façon : ils ont envoyé par-dessus la frontière des milliers de tracts qui appellent les Nord-Coréens à se révolter.