Les Japonais se sont engagés à réduire leurs importations de pétrole iranien

Le Japon s’engage à réduire ses importations de pétrole iranien bien que confronté à d’importants problèmes d’approvisionnement en énergie depuis la catastrophe de Fukushima. Tokyo prend cet engagement de manière à soutenir les sanctions américaines contre l’Iran.

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

L’hiver est sibérien dans l’archipel. Il n’y a plus que six réacteurs nucléaires en activité sur 54. Le gouvernement demande aux entreprises et aux particuliers de réduire leur consommation d’électricité. Et sous la pression des Etats-Unis aujourd’hui, le Japon accepte de serrer sa ceinture énergétique d’un cran de plus en s’engageant à réduire ses importations de pétrole d’Iran.

Hier, la Chine a snobé Timothy Geithner, le secrétaire d'Etat américain au Trésor. Pas question pour Pékin de sanctionner l’Iran. Le Japon, lui, doit composer avec son protecteur américain. Ca lui en coûte depuis l’accident nucléaire de Fukushima.

Cet hiver, le Japon cherche désespérément à importer tout le gaz qu’il peut pour réactiver ses centrales électriques thermiques. Le printemps prochain, le Japon risque de se retrouver avec tous ses réacteurs nucléaires à l’arrêt. Depuis Fukushima, les autorités locales hésitent à autoriser leur redémarrage.

Face à ce risque de pénurie énergétique, Toyota a décidé de faire des Etats-Unis sa principale base de production automobile pour l’ensemble du monde.
 

Partager :