Avec notre correspondant à Bombay, Sébastien Farcis
C’est dans les cris, l’exaspération et le jet de documents à travers l’Assemblée que s’est conclue la session parlementaire. L’union gouvernementale, minoritaire dans la Chambre haute, s’est retrouvée submergée par 187 amendements.
Des formations qui sont pourtant alliées à cette union, se sont rebellées jeudi soir, en contestant le droit de l’Etat central de créer des cours anticorruption dans les Etats fédérés.
C’est donc un nouvel échec politique pour le gouvernement qui démontre qu’il ne contrôle plus le Parlement. Aucune loi majeure n’a pu être adoptée en Inde depuis plus d’un an.
Les ministres ont maintenant deux mois pour négocier avec les partis politiques, et ils devraient à nouveau présenter ce projet de loi anticorruption attendu par tout le pays fin février. A ce moment-là, les élections fédérales des plus grands Etats du pays seront passées, et la bataille parlementaire pourra reprendre dans un climat politique plus apaisé.