Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Dans la centrale de Fukushima, le typhon Roke n’a pas provoqué, comme on aurait pu le craindre, un débordement de l’eau hautement radioactive, utilisée pour refroidir ces réacteurs, et qui inonde toujours ces installations. Une partie de cette eau est aujourd’hui décontaminée et réinjectée dans les réacteurs.
Tepco, son opérateur, n’est pas en mesure de dire si les pluies et les vents du typhon ont dispersé ou non la contamination déposé sur les sols, et si cette radioactivité a été entraînée vers l’océan Pacifique.
Un séisme de force 5,3 sur l’échelle de Richter a secoué la région de Fukushima, au moment où le typhon déversait ses masses d’eau au-dessus de la centrale accidentée.
Le passage du typhon a forcé Tepco à interrompre ses travaux de couverture de ces bâtiments, d’une structure hermétique géante, pour contenir les rejets radioactifs.
Tepco espère parvenir à « l’arrêt froid » des réacteurs, une température en sortie de cuve inférieure à 100 degrés, un mois plutôt que prévu, d’ici à la fin décembre.