La Chine occupe maintenant la totalité des îles Paracel et une partie des îles Spratley, qu'elle revendique intégralement. Mais cet archipel est aussi revendiqué par le Vietnam, et partiellement par les Philippines, Brunei, la Malaisie et Taïwan.
La mer de Chine du sud, zone hautement géostratégique, est la deuxième voie maritime pour le commerce international. Près de soixante-dix mille navires y transitent chaque année, ce qui représente 50% du tonnage marchand international.
La mer est potentiellement riche en pétrole et gaz naturel, sans parler des ressources halieutiques. Les Philippines dénoncent depuis longtemps les ambitions territoriales de Pékin.
Cinq députés philippins se sont rendus en juillet sur les îles Spratley, ignorant les mises en garde de la Chine, qui a fortement protesté, affirmant que ce voyage menaçait la paix et la stabilité dans la région.
La Chine insiste sur la nécessité de régler les différends sans l’intervention d’un tiers, jugée comme facteur de division. Pékin s'efforce de promouvoir une approche bilatérale, préférant les négociations directes avec les parties concernées.
Les autres pays de la région, dont les Philippines, ont opté en faveur d'une stratégie d'internationalisation du conflit, d'où le recours à l'arbitrage de l'Asean.