Les constructeurs automobiles japonais pénalisés par le contrecoup des catastrophes

La production des principaux constructeurs automobiles japonais a fortement chuté au mois de mars 2011. En cause, les catastrophes en série qui ont ravagé, le 11 mars, le nord-est de l'archipel et qui ont notamment durement frappé de nombreux fournisseurs de pièces automobiles.

Aucun constructeur japonais n'est épargné. Le numéro un mondial, Toyota, a ainsi enregistré une chute de près de 63% de sa production par rapport à l'année dernière à la même époque. Son principal concurrent au Japon, Nissan, a quant à lui produit moitié moins de véhicules qu'en mars 2010.  

Et les autres groupes comme Honda, Mitsubishi motors ou Suzuki ont, eux aussi, vu leur activité très lourdement perturbée. Principale raison de cette chute de la production, une pénurie des pièces détachées qui impose un ralentissement de la cadence des chaînes, voire leur arrêt.

Les constructeurs subissent également des restrictions de courant dans le nord-est de l'archipel et dans la région du Grand Tokyo où sont installés de nombreux fournisseurs mais aussi des usines de montage. Sans compter les perturbations dans les transports qui continuent de ralentir l'acheminement des composants.

Cette situation a d'ores et déjà des répercussions sur l'assemblage des véhicules à l'étranger avec plusieurs chaînes de montage mises au chômage technique. Le retour à un rythme normal de production devrait prendre encore plusieurs semaines.

Dans ce contexte, l'agence de notation Standard and Poor's envisage d'abaisser la note des trois principaux constructeurs japonais Toyota, Nissan et Honda.

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