Au Japon, la production industrielle désorganisée après le séisme

Au Japon, le séisme du vendredi 11 mars, qui a été suivi d'un tsunami, a totalement désorganisé l'activité de la troisième puissance économique mondiale. La production industrielle est au point mort.

Après le tremblement de terre de vendredi, les usines ont été arrêtées dans les régions industrielles du nord-est les plus touchées, mais aussi sur l'ensemble du territoire.

Ainsi, les constructeurs automobiles et électroniques ont fermé des unités de production, pour certaines au moins jusqu'à mardi afin de vérifier les conditions de sécurité des bâtiments et des matériels.

Toyota a suspendu l'activité de ses douze usines sur le territoire japonais. Nissan et Honda ont décidé de rester fermés dimanche et lundi. Sony a également fermé six usines d'assemblage électronique.

L'incertitude règne sur l'approvisionnement électrique en raison de l'interruption de plusieurs centrales nucléaires dans la région touchée par le sinistre. La Tepco, la compagnie d'électricité, a vu ses capacités sensiblement réduites et n'exclut pas de devoir procéder à des coupures de courant par rotation. En attendant, les habitants sont invités à réduire leur consommation autant que possible.

Des raffineries de pétrole ont également dû suspendre leur activité alors que l'une d'entre elles, à l'est de Tokyo, a en partie été détruite par un incendie.

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