Nucléaire: l'AIEA souhaite centraliser l’aide extérieure dont le Japon a besoin

L’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) propose de centraliser les informations concernant l’aide de la communauté internationale dont le Japon a besoin après l’explosion qui s’est produite ce samedi 12 mars 2011, dans la matinée, dans un réacteur du nord-est de l’archipel. Les autorités japonaises disent procéder actuellement à l’examen de l’état du cœur du réacteur.

Avec notre correspondant à Vienne, Blaise Gauquelin

L’AIEA est en contact permanent avec les autorités de l’archipel, qui ont affirmé qu’elles se préparaient à distribuer des comprimés d’iode aux populations vivant près des deux réacteurs affectés de Fukushima. En cas d’exposition radioactive, l’ingestion de ces comprimés d’iode dits « stables » permet de diminuer les risques de cancer de la thyroïde.

Le directeur de l’Agence onusienne, Yukiya Amano, est lui-même Japonais. Il a assuré ses compatriotes de sa sympathie, tout en leur présentant ses condoléances. Il a par ailleurs réitéré son offre d’assistance technique, une offre à laquelle le gouvernement japonais n’a jusqu’à présent pas répondu.

Selon un porte-parole de l’AIEA, un pool de scientifiques a été constitué à Vienne. Le rôle de cette cellule de crise est de collecter et de rassembler les informations les plus précises possibles afin de pouvoir ensuite dire aux pays qui souhaitent apporter leur aide au Japon de quelle assistance celui-ci a concrètement besoin. L’aide serait ainsi centralisée et rationnalisée, au lieu que chaque pays apporte son assistance au coup par coup.

 

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