Tant que le trop plein d'eau radioactive contenue dans les piscines entourant les réacteurs endommagés de Fukushima ne sera pas éliminé, il est quasiment impossible d'intervenir dans le cœur des réacteurs.
Or pour l'instant, les Japonais n'ont pas trouvé la solution rapide et simple pour résoudre ce problème. Deux ingénieurs d'Areva sont déjà arrivés ce mardi 29 mars à Tokyo pour proposer leur expertise à Tepco.
Ils travaillent tous les deux sur le site de Marcoule, la première usine française de retraitement des combustibles usés de réacteurs nucléaires, qui est en cours de démantèlement.
Apporter une vision du problème
Les trois autres salariés d'Areva qui s'envolent ce mercredi pour le Japon sont des hauts responsables en charge des directions opérationnelles pour la valorisation du site, un euphémisme pour désigner le démantèlement des centrales.
Plutôt qu'une aide matérielle ils apporteront leur matière grise, leur vision du problème. Areva a déjà envoyé au Japon du matériel de protection, quant aux robots proposés par EDF, ils resteront stockés à Chateauroux jusqu'au moment où le niveau de l'eau aura suffisamment baissé pour envisager leur emploi.