Avec notre correspondant à Kaboul, Vincent Vulin
Selon les révélations duWall Street journal, au cours des six derniers mois, la situation se serait nettement détériorée, dans des régions dont le risque d’insécurité était auparavant jugé « moyen » ou « faible » par les agents de l’ONU.
Ainsi dans les provinces du nord et du nord-est comme Parwan, Badghis ou encore Laghman, la situation aurait atteint un haut niveau d’insécurité. En tout seize districts seraient concernés par une augmentation considérable des violences, selon le Wall Street Journal.
Kieran Dwyer, porte-parole de l’ONU en Afghanistan, reconnaît effectivement une dégradation des conditions de sécurité : « Ce que nous observons ce sont des événements dans des régions du nord, qui n’avaient pas connu de problème ces dernières années. Et tout au long de l’année 2010, nous avons vu des incidents là-bas. Clairement, différents groupes insurgés sont actifs dans ces régions ».
Pour le porte-parole de l’ONU, ces groupes insurgés auraient fuit le Sud du pays à cause de l’intensification des combats avec les troupes de l’Otan. Il est vrai que depuis un an les troupes de la coalition se sont lancées dans une stratégie plus offensive en particulier au Sud. Dans ce bastion taliban, les forces de l’Otan cherchent à abattre les principaux chefs de guerre.