Avec notre correspondante à Sydney, Marie-Morgane le Moël
Julia Gillard est arrivée au pouvoir en juin 2010, après avoir été poussée par le parti travailliste à remplacer Kevin Rudd, jugé trop impopulaire. La première femme Premier ministre d’Australie a donc demandé ce samedi le vote des électeurs pour confirmer sa présence à la tête du pays.
Le parti travailliste et la coalition de l’opposition ont désormais cinq semaines pour convaincre les Australiens. Dans son discours samedi matin, Julia Gillard a rappelé ses valeurs et insisté sur la nécessité pour le pays d’effectuer des réformes. « Aujourd’hui, je demande un mandat aux Australiens, pour faire progresser l’Australie. Cette élection laisse un choix : soit aller de l’avant, soit reculer ».
Au cœur de la campagne de Julia Gillard, il y aura donc des réformes dans le domaine de la santé, ainsi que davantage d’investissements dans l’éducation. Julia Gillard a aussi tenu à rassurer les Australiens, en promettant une politique ferme en matière d’immigration.
Un discours destiné à contrecarrer les arguments de son principal adversaire, le libéral Tony Abbott. Mais où elle cherche clairement à se démarquer du gouvernement de Kevin Rudd. Un gouvernement dont elle faisait pourtant partie.