Avec notre correspondante à Rio, Sarah Cozzolino
Des scènes de chaos. Une épaisse fumée noire, un bâtiment détruit par les flammes, et au premier plan, des matelas blancs, posés à même le sol, dans la rue. Des familles et voisins viennent voir si leurs proches, internés dans l’hôpital Badim, près du stade Maracana, font partie des victimes ou ont pu être évacués vers d’autres hôpitaux de la ville. Pour l’instant, on ne connaît pas encore l’identité de toutes les victimes.
Les causes de l’incendie restent à déterminer, mais les autorités évoquent un court-circuit au niveau d’un groupe électrogène. Le maire de la ville, Marcelo Crivella, s’interroge, lui, sur la possibilité d’un sabotage.
C’est la troisième fois en un an qu’un grand incendie endeuille la ville de Rio. En septembre 2018, le musée national, le plus grand musée d’histoire naturelle d’Amérique latine avait brûlé. En février dernier, l’incendie du centre de formation du club de foot de Flamengo avait causé la mort de 10 adolescents. Chaque fois, des courts-circuits et le manque d’entretien ont été responsables de ces incendies meurtriers.