Avec notre envoyée spéciale en Amazonie, Oriane Verdier
Les puissants incendies en Amazonie et la déforestation à des fins agricoles menacent de nombreuses terres indigènes.
« Notre espoir se trouve auprès de certains représentants d’États qui sont en train de se rendre compte que la manière d’agir de Jair Bolsonaro n’est pas la bonne : obtenir les choses à tout prix en s’appuyant sur la destruction. A partir de cette première réunion nous pourrons commencer à sentir leur orientation », explique Nara Baré, à la tête de la Coordination des organisations indigènes brésiliennes. La jeune femme n’attend plus rien du président brésilien, mais beaucoup du sommet en Colombie.
Ivaneide Bandeira, elle aussi à la tête d’une association de défense des peuples indigènes brésilienne, juge pour sa part primordial de garder l’attention de la communauté internationale sur cette problématique.
« Je pense que le salut de l’Amazonie dépend pour beaucoup du soutien international, parce qu’aujourd’hui ils ne brûlent pas que les terres indigènes, explique-t-elle. Je pense qu’il fondamental que le secteur agroalimentaire s’exprime en faveur de l’Amazonie. C’est déjà le cas. J’ai vu que certaines entreprises font des choses pour l’Amazonie. C’est un moyen de protéger l’Amazonie. »
Nara et Ivaneide veulent rester positives. Elles regrettent cependant qu’aucun représentant des peuples indigènes qui peuplent l’Amazonie n’ait été invité à participer au sommet en Colombie.