En janvier 2019, le Mexique et l'Uruguay proposaient déjà d'établir un dialogue entre le président Nicolas Maduro et celui qui s'est autoproclamé président par intérim, Juan Guaido. Ce dernier avait refusé de mettre en place ce qu'il considérait alors comme un « faux dialogue » permettant à Nicolas Maduro de gagner du temps.
Hier, lors de la manifestation à Caracas, devant des milliers de Vénézuéliens, le président Maduro, a réitéré sa demande d'aide à la médiation par des pays gérés par des président de gauche, qu'il considère comme ses alliés : « Je lance un appel au président de Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador, je lance un appel au président de l’Uruguay, le docteur Tabaré Vasquez, je lance un appel au président de la Bolivie, Evo Morales et je fais aussi appel aux Premiers ministres et aux présidents des quatorze membres de la Communauté des Caraïbes, le Caricom, à reprendre l’initiative de dialogue qui a été décidée à Montevideo il y a deux mois. Le Venezuela demande du soutien et de l’accompagnement dans un grand dialogue de paix et d’entente entre Vénézuéliens et Vénézuéliennes. »
Les pays concernés par cet appel, qui n'avait pas fonctionné en janvier 2019, n'ont pour l'instant pas répondu. Mais récemment, AMLO, le président mexicain, estimait que d'être médiateur des conflits, ça n'était pas le rôle du Mexique mais bien de l'ONU.