Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Trop dangereux, le football américain ? Comme souvent, Donald Trump a mis les pieds dans le plat. Horrifié par les destins parfois tragiques de certains joueurs, pendant ou même après leur carrière, le président américain a confié qu’il était rassuré que son plus jeune fils ait plutôt choisi le « soccer », le football tel qu’on l’entend ailleurs qu’aux Etats-Unis.
Donald Trump remet donc en cause le sport numéro un du pays, en contradiction avec ses regrets concernant les nouvelles règles qui protégeraient trop les joueurs, et qui auraient fait perdre au spectacle la violence extrême qui faisait son charme.
Polémique aux relents racistes
Donald Trump entretient une relation particulière avec le football américain. Il aime les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, sans doute l’équipe la plus détestée du pays. Mais lui ne respecte que les vainqueurs et personne n’a autant gagné que les « Pats » ces vingt dernières années. Ce dimanche 3 février, ils sont même devenus l’équipe la plus titrée de l’histoire.
Surtout, il apprécie que le propriétaire milliardaire, le coach emblématique et le joueur vedette soient des partisans déclarés. Car le président américain n’a pas que des amis dans une ligue qu’il aime critiquer.
Donald Trump est même le chef d’orchestre d’une polémique aux relents racistes, vilipendant les joueurs osant dénoncer les violences policières contre les Noirs. En réaction, beaucoup d’artistes ont d’ailleurs refusé de se produire lors du grand show de la mi-temps du Superbowl, malgré les 100 millions de téléspectateurs garantis.